Quand les performances énergétiques d’un logement sont surestimées…

Date de publication : 09/10/2024

Selon l’Observatoire Cetelem de l’Habitat 2024, les ménages dans l’hexagone ont tendance à surestimer la note DPE de leur bien. Une mauvaise estimation qui freine l’effort de rénovation.

Le confort, un critère important

L’étude réalisée par Cetelem en mars 2024 a été faite auprès de 13 000 personnes en Europe, dont 3 000 Français. Selon 89% des sondés, le confort est le principal critère de satisfaction pour leur logement. La moitié des Français interrogés estime cependant que leur facture énergétique est trop élevée. Ils sont de plus 45 % à juger que les actions effectuées pour réaliser des économies d’énergie (éteindre la lumière, utiliser des ampoules basse consommation, fermer les volets en cas de température extérieure excessive, baisser la température du logement…) manquent d’efficacité.

Le DPE, cet inconnu

45 % des personnes interrogées ont déjà effectué des travaux au cours des trois dernières années et 26 % prévoient d’en réaliser d’ici trois ans. En revanche, ces travaux restent modestes. Leur coût est ainsi inférieur à 10 000 € pour 56 % des Français. Il faut dire que ces derniers ont rarement l’impression de gaspiller de l’énergie. Si 67 % des Français disent connaître le DPE de leur logement, ils surestiment les performances mesurées. 25 % d’entre eux croient en effet avoir un bien noté A ou B, un taux bien supérieur à la réalité.

Un manque d’information

Selon l’Observatoire, la mauvaise connaissance des performances du logement va de pair avec le faible coût des travaux. Les aides publiques à la rénovation restent de plus méconnues, ce qui n’encourage pas les rénovations d’ampleur. 46 % des Français indiquent ainsi vouloir utiliser leurs économies et 26 % souscrire un prêt pour réaliser des travaux.


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