Prévenir la dégradation du bâti

En lien avec la ville de Paris, l’Apur établit chaque année une liste des immeubles privés à usage d’habitation en difficulté afin d’intervenir préventivement. 230 immeubles (sur les 49 000 que compte Paris) ont ainsi été repérés en 2024.

La lutte contre l’habitat indigne à Paris

Les services de la ville de Paris reçoivent chaque année environ 4 000 signalements provenant de particuliers ou de copropriétés sur des problèmes liés au logement. En réponse à ces signalements, la Direction du Logement et de l’Habitat (DLH) envoie un agent visiter le logement en difficulté, puis déclenche, lorsque cela est nécessaire, une procédure administrative afin de mettre fin aux désordres. En complément à ces actions, la ville et l’Apur ont mis en place un repérage statistique des immeubles qui présentent plusieurs types de fragilités ou difficultés afin d’agir préventivement et d’éviter à terme la dégradation du bâti.

Agir préventivement

Le repérage se base sur une dizaine d’indicateurs pouvant être révélateurs de difficultés potentielles : mise en place d’une procédure de salubrité ou sécurité, interventions des sapeurs-pompiers, poids des demandes de logement social ou encore factures d’eau impayées pour l’immeuble. 230 immeubles ont ainsi été repérés en 2024 sur un total de 49 000 bâtiments à usage d’habitation à Paris. Les immeubles en difficulté sont essentiellement en copropriété, anciens et situés au nord-est de Paris. Ces bâtiments font l’objet de contrôles de terrain réalisés par les agents du service technique de l’habitat afin de prévenir la dégradation du bâti.