Une étude commandée par l’IGNES montre que les logements sont peu adaptés aux fortes chaleurs et que l’indicateur d’été du DPE manque de fiabilité.
Des logements inadaptés à la chaleur
L’étude réalisée par Pougets Consultants à la demande de l’IGNES (syndicat des industriels des solutions électriques et numériques du bâtiment) s’est basée sur la base DPE de l’ADEME. Elle montre que, selon l’indicateur d’été du DPE, seuls 10 % des logements sont adaptés aux fortes chaleurs. Par manque de protections solaires extérieures, la moitié des logements sont classés insuffisants pour le confort d’été. De même, l’absence de brasseurs d’air (seulement présents dans 5 % des biens) plombe le classement des habitations. Ces lacunes dans la protection contre les fortes chaleurs touchent aussi les habitations avec de bonnes performances énergétiques.
Indicateur d’été, peut mieux faire
En parallèle, l’étude révèle que la notation des logements pour le confort d’été présente 26 % d’erreur pour cause de mauvaise application des règles de calcul. De plus, les logements considérés comme ayant un confort d’été insuffisant sont surreprésentés en zone rurale. L’IGNES pointe ainsi du doigt la non-prise en compte de la localisation (climat local, environnement végétalisé, etc.) dans le calcul de l’indicateur d’été. L’association souligne également que cet indicateur, contrairement au calcul des performances énergétiques, ne tient pas compte des performances des matériaux de construction et des équipements. L’IGNES appelle donc les pouvoirs publics à engager un travail avec les professionnels afin d’améliorer la méthodologie appliquée pour l’indicateur d’été et en faire une référence.
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