Depuis le 24 août 2022, les propriétaires bailleurs de biens immobiliers énergivores ne peuvent plus augmenter le montant de leur loyer. En effet, cela fait suite au désir du gouvernement en France d’éradiquer du paysage immobilier français les appartements ou encore les maisons classés G ou F sur l’échelle énergétique du DPE.
Des logements, meublés ou loués vides, qui se veulent à la fois néfastes pour l’environnement mais également pour les portefeuilles avec des consommations énergétiques considérables. Alors, si les propriétaires bailleurs des biens concernés désirent pouvoir augmenter de nouveau le montant de leurs loyers, quelques efforts vont devoir être mis en application.
Ces derniers devront alors nécessairement réaliser des travaux de rénovation énergétique au sein des biens qu’ils soumettent à la location pour atteindre au minimum la lettre E. De plus, selon une étude menée par l’UNPI, l’Union nationale des propriétaires immobiliers, ces derniers seraient peu enclins à rénover leur logement énergivore.
En effet, selon celle-ci, sur 4 000 propriétaires bailleurs interrogés, pas moins de 16% ne désirent pas effectuer de travaux au sein de leur bien et 9% entendent quand même continuer à soumettre ce dernier à la location.
Un résultat qui s’explique notamment par le fait que les travaux soient difficiles à réaliser lorsque le logement est occupé et par le coût important que les travaux de rénovation énergétique impliquent.